21 févr. 2015

Grandes marées. La réserve communale de sécurité civile en renfort



Lors de la plein mer de ce matin, pour la première fois, les volontaires étaient sur le qui-vive autour du port pour faire part de leurs observations aux élus.

Ce matin, à Paimpol, c’était une première pour les volontaires de la réserve de sécurité civile. Depuis 2004, une loi de modernisation de la sécurité civile offre la possibilité aux municipalités de faire appel à des « réservistes » et l’impose au maire dans les communes dotées d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles. Cette réserve complète le plan de sauvegarde communal qui a pour but l’information préventive et la protection de la population. Rafael Clofent, délégué en charge de la sécurité, précise : « Il peut arriver que l’équipe municipale ne dispose pas de personnel en nombre suffisant pour mener à bien l’ensemble des opérations nécessaires à une gestion de crise, ce qui peut être le cas en période de grandes marées. Par leur concours, les membres de la réserve peuvent décharger les secours de certaines tâches qui relèvent de l’assistance à la population. Ce qui permet aux services de secours de se consacrer uniquement au sauvetage des personnes. »
Source: Ouest France

19 oct. 2013

Exercice à Saint-Germain-et-Mons (24)


Depuis le début de l'année, le Conseil municipal de Saint-Germain-et-Mons, commune de moins de 800 habitants située à 12 km de Bergerac (Dordogne) a travaillé à la mise en place du Plan communal de sauvegarde. Un plan d'organisation d'urgence qui se devait d'être validé par un exercice grandeur nature. C'est vendredi 18 octobre que s'est déroulé cet exercice, reposant, entre autre, sur l'efficience des relais de quartier chargés de couvrir la commune, selon un découpage de 11 zones d'habitat distinctes. Voici le film de cet exercice, lancé à 20 heures par un bulletin d'alerte de la préfecture, faisant état de risques d'inondations et de glissements de terrains, consécutivement à de fortes précipitations.

 20 h 14, à la mairie. Le maire et son adjoint contactent les membres du Poste de commandement communal (PCC).

 Dans le même temps, dans un bureau voisin, une autre adjointe, convoque les Relais de quartier (RDQ).


 20 h 22, les premiers RDQ arrivent à la mairie et signent la fiche de présence


 Ensuite, les RDQ se regroupent à la Maison des associations, où leur sont remises leurs fiches de quartiers.

 20 h 30, dans l'attente du message d'alerte à remettre à la population, une petite révision des fiches s'impose


 20 h 51, messages d'alerte en mains, les premiers RDQ quittent la Maison des associations

 21 h 05, les RDQ sont à pied d’œuvre sur le terrain

 Tout au long de la soirée, ils vont aller à la rencontre des habitants, en porte à porte

 21 h 55, les premiers RDQ sont de retour à la Maison des associations

 22 h 20, à la mairie, le PCC commence à exploiter les informations recueillies

 22 h 30, à la Maison des associations, pour les RDQ, le moment est venu de décompresser

22 h 55, à la mairie. L'exercice est terminé. Avec l'aide des conseillers militaires, c'est le moment de faire un premier debriefing, à chaud

Source: Sud Ouest

2 sept. 2012

Rueil-Malmaison (92)


La réserve communale de sécurité civile (R.C.S.C.) de Rueil-Malmaison est composée d’une quinzaine de bénévoles. Elle agit en soutien des services de secours professionnels et des pompiers. Rejoignez-la!



En cas de catastrophe majeure (inondation, sécheresse, tempête…), les bénévoles de la réserve civile interviennent dans le cadre du plan communal de sauvegarde (P.C.S.), déclenché par le maire ou le préfet, en soutien des structures déjà existantes (pompiers, Samu, police, Croix-Rouge, Protection civile…). « Il s’agit de canaliser les gens, de les renseigner et de leur rendre service, en distribuant, par exemple, des  bouteilles d’eau, des boissons chaudes, des couvertures », explique Jean-Pierre Didrit, maire adjoint à la Sécurité des bâtiments et à la Gestion des risques.
Les bénévoles de la réserve ont principalement un rôle de réconfort et de conseil. Mais lorsqu’on manque de bras, c’est une aide précieuse, surtout pour orienter la population, qui peut être perdue dans certaines circonstances, et lui permettre de rejoindre un refuge provisoire tel qu’un gymnase.
Innondations, accident dans le tunnel de l'A86, incendie, glissement de terrain en zones de carrières... les motifs d'intervention à Rueil ne manquent pas. L'encadrement de la foule lors d'événements exceptionnels comme le Jubilé Impérial est également un motif de recours à la RCSC. Celle de Rueil a besoin de s’étoffer pour être encore plus à même de contrer ces risques majeurs. Il n’y a pas de condition physique particulière pour s’engager. Si cette expérience vous tente, la réserve vous attend.

21 août 2012

Essey les Nancy (54)


La Réserve Communale de Sécurité Civile, un dispositif essentiel pour aider les Ascéens victimes des inondations et coulées de boue des 21 et 22 mai derniers

Depuis sa création le 1er février 2006, la réserve communale n’avait jamais été mobilisée pour une crise d’une telle ampleur. Elle était intervenue par le passé pour s’assurer que des personnes âgées et isolées n’étaient pas exposées lors de l’activation du plan canicule, lors de fortes chutes de neige pour dégager les entrées d’immeubles des personnes handicapées devant recevoir des soins à domicile.

Certes, des exercices de mobilisation et de mise en place d’un périmètre de sécurité avaient été initiés. Cependant, rien ne présageait que la réserve devrait faire face à une catastrophe naturelle de cette envergure.

Dès le début de la crise, le responsable des opérations de secours du centre départemental d’incendie et de secours a demandé au maire de mobiliser les réservistes. À 23h30, la cellule de crise installée à la Maison des Associations indiquant aux réservistes de rejoindre leurs lieux de regroupement basés à la Maison des Associations et à l’Espace Pierre de lune, la ville étant coupée en deux par l’avenue de Brigachtal inondée.
À six heures du matin, les secouristes mesuraient l’étendue des dégâts et déployaient davantage de moyens pour aider les sinistrés. Sans compter leur temps, les réservistes sont intervenus en appui des services techniques municipaux dans les différents quartiers touchés pour débarrasser les meubles, aider au nettoyage, apporter des vivres et de l’eau mais aussi un soutien moral aux personnes qui le souhaitaient.

Selon le responsable des opérations de secours : « toutes les communes devraient disposer d’une réserve communale de sécurité civile en appui des secours conventionnels, c’est un atout majeur pour faire face à un phénomène de cet ampleur ».
C'est plus de la moitié des réservistes qui se sont mobilisés durant toute la semaine, soit une trentaine de personnes. Certains faisant eux-mêmes partie des personnes sinistrées, ont pu compter sur l’aide de leurs pairs. Leur action s’est ensuite poursuivie par la réception et la distribution des dons en vêtements, vaisselle et électroménager aux personnes les plus démunies.
Il est à souligner aussi que des bénévoles se sont spontanément joints à cet élan de solidarité, bénévoles qui ont désormais intégré la réserve communale

Devant tant de générosité, le maire, Jean-Paul Monin, son adjoint à la sécurité Jacky Thouvenin, son adjointe aux affaires sociales Françoise Antoine, son adjoint à l’urbanisme aux transports et aux déplacements Michel Breuille, et de façon générale toute l’équipe municipale, tiennent particulièrement à saluer l’action des réservistes et à les remercier pour les services offerts à la population.

Si vous aussi, vous souhaitez aider vos proches, vos voisins, vos concitoyens dans une situation de crise, vous pouvez vous adresser en mairie auprès de Frédéric Dieudonné au 03 83 18 30 09 pour intégrer la réserve communale de sécurité civile.

Sources: Ville d'Essey les Nancy

16 août 2012

Pugnac (33)


Ils étaient une quinzaine de volontaires de la Réserve communale de sécurité civile de Pugnac à avoir répondu présents à l'appel de la mairie le jeudi 20 juin au matin. Cette réserve a été mise en place suite à l'élaboration du plan communal de sauvegarde en 2008.


Sous la houlette du premier adjoint, Michel Saura, et avec l'ensemble des employés municipaux et le maire, Jean Roux, ils ont fait le tour de la commune pour visiter les lieux sensibles, dès 9 heures.
Ainsi la RPA, la salle des fêtes et d'autres bâtiments importants ont fait l'objet d'une halte. Mais pas seulement. Les maisons isolées ont été aussi l'objet d'une attention particulière. « Nous avons eu le plaisir de rencontrer des gens, relatait l'un des participants. Et les personnes isolées étaient surprises et ravies de notre visite. »
L'objectif était de faciliter de futures interventions. Une sensibilisation à la canicule, à la centrale nucléaire ou encore aux catastrophes a été dispensée. La matinée s'est terminée par un débriefing et un repas en commun dans la salle du club de pétanque.

Sources: Sud-Ouest

Narbonne débute sa campagne estivale


La Réserve Communale et le CCFF (Comité communal de feux de forêts) de la Ville de Narbonne débute sa campagne estivale. 



Une cinquantaine de bénévoles va sillonner les massifs forestiers de Narbonne de 12 h à 20 h, tous les jours de la semaine, à bord des pick-up transformés en 4 x 4 et équipés d'une citerne de 600 litres. Il s'agit de véhicules utilisés par la Réserve communale de Sécurité civile le reste de l'année. Les membres du CCFF (43 personnes dont 12 femmes) sont d'ailleurs de la réserve.

Patrick François l'a ainsi rappelé : "Les bénévoles font un excellent travail qui est reconnu au niveau départemental". Il explique : "Depuis 2008, la Réserve communale de sécurité civile participe aux patrouilles de surveillance des forêts sept jours sur sept durant 80 jours. Elle réunit des bénévoles souhaitant aider la collectivité pour la prévention des risques naturels, tels que les incendies de forêts, les épisodes neigeux et ventés, les inondations. On a créé le CCFF fin 2010 qui, tout en ayant une autonomie, est une composante de la Réserve communale de sécurité civile et compte à l'heure actuelle une centaine de bénévoles".

Sources: L'indépendant

Pulnoy (54)


Réserve Communale de Sécurité Civile, réserve de bonne volonté



La Ville de Pulnoy et son Maire, Gérard Royer, ainsi que Claudine Simon, déléguée à la sécurité, remercient sincèrement les volontaires de la Réserve Communale de Sécurité Civile qui ont répondu présents dans la nuit du 21 au 22 mai.
Grâce à leur mobilisation sur toute la commune, le pire a été évité. Ils ont notamment nettoyé les avaloirs pour permettre l’évacuation des eaux de pluie, remis en place les tampons de regards qui avaient cédé sous la pression de l’eau, mis en sécurité divers points de la commune en plaçant des barrières pour bloquer l’accès aux secteurs inondés et ôté les nombreux gravats dispersés sur la chaussée. Toutes ces actions avaient un objectif commun : écarter les dangers et permettre une rapide descente des eaux dans les habitations.
Ainsi, en unissant les forces de chacun, nous n’avons fort heureusement eu que des dégâts matériels à déplorer.

Si, vous aussi, vous souhaitez rejoindre la Réserve Communale de Sécurité Civile de Pulnoy, n’hésitez pas à contacter l’Hôtel de ville (03 83 29 16 64).

Monheurt (47) et ses sauveteurs aquatiques


Expérience originale de partenariat entre la Réserve Communale et une association de sauveteurs dans une petite commune du Lot et Garonne

La petite commune de Monheurt, riveraine de Garonne, a son territoire complet en zone inondable lors des grosses crues. Si certaines parties ne sont pas vraiment « sous l'eau », elles sont toutefois coupées du reste du monde et leurs habitants isolés complètement. Depuis toujours, l'entraide est primordiale, voire vitale pour certains. Depuis de très nombreuses années, une équipe de « Sauveteurs » bénévoles existe, pour assister et venir en aide aux riverains.
Devenue association officielle loi 1901 depuis 1975, elle est composée d'une douzaine de membres environ et armée de trois bateaux à moteur, sous la présidence d'Alain Carioli. Lors de catastrophes naturelles, inondations bien sûr, mais également lors de canicules, tempêtes, etc., elle est réquisitionnée par la Réserve communale de sécurité civile pour venir en aide aux Monheurquais. Ses missions peuvent être l'approvisionnement des personnes en vivres au-delà d'un isolement supérieur à 48 h, l'aide à la sauvegarde des biens pour les personnes ne pouvant y faire face seules, l'assistance après inondation pour retour à la normale, le nettoyage et le ré-emménagement des locaux par exemple.
Afin de garder forme et efficacité, une sortie pour des manœuvres sur Garonne est effectuée environ une fois par trimestre par l'équipe des « Sauveteurs de Monheurt » à bord de leurs bateaux, sous le couvert de la commune.

Sources: La Dépêche du Midi


Hourtin (33)


Le 6 juin dernier, le maire de Hourtin a officiellement procédé à l'installation de la Réserve communale de sécurité civile (RCSC). Il a aussi remercié la vingtaine de membres qui la composent, volontaires et bénévoles, pour avoir accepté de faire bénéficier de leurs compétences et surtout donner de leur temps, au service de la population.


Le Conseil municipal avait approuvé, le 28 juin dernier, le plan communal de sécurité civile puis, le 23 septembre, la création d'une RCSC. Des décisions prises en application de la loi du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile. Cette loi stipule que « la sécurité civile est l'affaire de tous » et que l'autorité communale doit jouer « un rôle essentiel en matière d'information et d'alerte de la population, de prévention des risques, d'appui à la gestion de crise, de soutien aux sinistrés et au rétablissement des conditions nécessaires à une vie normale ».
La RCSC ne vise toutefois en aucune manière à se substituer ou à concurrencer les services publics de secours et d'urgences ou même les associations de sécurité civile, caritatives ou humanitaires existantes.
Sous l'autorité de Roland Dubeaux, adjoint en charge de la sécurité au plan communal, l'acte d'engagement des membres a été signé, chacun reconnaissant ainsi avoir pris connaissance et accepté le règlement intérieur avant de recevoir la chasuble orange caractéristique de la sécurité.
Le risque majeur : l'incendie
Avec les participations actives du major Régis Batailley, chef du centre de secours d'Hourtin, et de Jean-Jacques Héraud, responsable de la DFCI locale, Roland Dubeaux a ensuite insisté sur ce qui apparaît être comme le risque majeur pour la commune, à savoir le risque incendie avec d'immenses étendues forestières, de nombreuses habitations en bordure de forêt et des comportements pas toujours responsables. Nul doute qu'au titre des missions préventives affectées à la RCSC, la forêt occupera une place de choix.
Il n'est pas inutile de rappeler à ce sujet que la circulation publique des véhicules à moteur dans les espaces naturels est interdite (loi du 3 janvier 1991) et que tout propriétaire a obligation de débroussailler dans un rayon de 50 m autour de son habitation.

sources: Sud Ouest

12 avr. 2012

La Brède (33) de la théorie à la pratique

La réunion du 31 mars a rassemblé plusieurs membres de la réserve communale de sécurité civile autour de Sébastien Dubard, conseiller municipal et pompier à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.


À l'ordre du jour, une partie technique destinée à passer en revue les moyens de défense dont dispose la commune en cas d'incendie, à inventorier les quatre catégories de feux et les différents types d'extincteurs à utiliser pour être le plus efficace possible en attendant l'arrivée des pompiers.
La deuxième partie de la réunion s'est tenue dans la cour des services techniques : après la théorie, la pratique ! Sébastien Dubard et Serge Bertrand, pompier retraité, ont allumé des feux contrôlés que les membres de la réserve communale de sécurité civile se sont appliqués à éteindre avec les extincteurs mis à leur disposition, en respectant consignes de sécurité et gestes d'efficacité.
Riche d'enseignements, cette expérience a été très appréciée des participants.

Sources: Sud Ouest

24 févr. 2012

Mobilisation de la Réserve Civile et Citoyenne pour le Carnaval de Nice

Pour le Carnaval, la Réserve Civile et Citoyenne (RCC) de la Ville de Nice est mobilisée pour assurer des missions d’accompagnement et de veille auprès du public et des participants à cette grande fête populaire. Cette implication des réservistes niçois sur les manifestations carnavalesques est une première !




Pendant le Carnaval, leurs missions consistent à prévenir les risques liés aux mouvements de foule et à assister les populations. La présence préventive de la Réserve permet aussi une montée en charge très rapide en cas d’événement majeur.
Très présents aux arrêts du tramway dont le fonctionnement est perturbé par la fête et la foule nombreuse, ils facilitent notamment l’accès aux rames, aux personnes à mobilité réduite, une action très appréciée par le public. Les réservistes interviennent auprès de toute personne nécessitant un secours, en la rassurant en attendant l’intervention des secouristes alertés au préalable.
Les réservistes interviennent en journée de 16h00 à 18h00 et en soirée de 22h00 à 23h30. Ils sont 28 réservistes à intervenir sur les 16 corsos et batailles de fleurs et sont entre 5 et 9 sur chaque représentation. Un agent de la Direction Adjointe de la Prévention des Risques Urbains les encadre.
Depuis septembre 2010, la Ville de Nice a créé une réserve communale de sécurité civile baptisée « Réserve Civile et Citoyenne ». Cette RCC a pour but de développer des actions de prévention et intervenir en cas de crise, en complément des services de secours.
Cette réserve, organisée autour de deux pôles, Expert et Opérationnel, a pour objectifs de :
- Développer la culture du risque en sensibilisant et en informant la population,
- Assister les services de secours dans les missions de sauvegarde,
- Apporter de moyens humains supplémentaires et formés, notamment en période de crise,
- Développer l’engagement citoyen.
La réserve est composée de bénévoles, de citoyens :
> Volontaires internes (les agents de la ville de Nice ou N.C.A)
> Volontaires externes, (la population niçoise, sans distinction d’origines professionnelles, de métiers : directeur d’entreprise, retraités, vendeurs, infirmiers, fonctionnaires, étudiants, etc.)
Source: Nice Premium

9 févr. 2012

Un site internet pour la Réserve Communale de Mougins (06)

La Réserve Communale de Sécurité Civile de Mougins vient de se doter d'un site internet dédié et spécifique à sa mission qui est également accessible par le portail internet de la Ville de Mougins.



Présentation de la réserve, interventions réalisées, informations pratiques, photos... sont disponibles sur ce site clair et très complet. 


Vous pouvez retrouver ce site à partir de notre liste de liens figurant sur la colonne de droite de ce blog.



4 févr. 2012

Crolles (38)





La réserve communale est un vivier de citoyens sensibilisés aux risques, prêts à relayer l’information et à jouer un rôle actif en cas d’évènement majeur. Informer, sensibiliser la population, développer les plans de secours, agir de manière efficace le moment venu…parce que chacun peut être utile.
La Ville de Crolles dispose de 35 réservistes qui ont notamment participé à l'exercice Richter en avril 2011 qui consistait à analyser la réaction communale suite à un tremblement de terre.

St Etienne de Chigny (37)




Salle Du-Bellay, les volontaires de la réserve communale de sécurité civile étaient invités à venir signer leur acte d'engagement. Créée en décembre 2011 par délibération du conseil municipal, la réserve a pour mission d'apporter son concours au maire en matière d'information à la population face aux risques, de soutien et d'assistance en cas de sinistres et d'appui logistique. « C'est pour mieux faire face à un événement du type Xynthia que nous avons souhaité mettre en place une réserve de sécurité civile », précise Patrick Chalon, le maire. Pour cette équipe, qui compte déjà une quinzaine de membres, des exercices seront prochainement organisés afin de mieux les préparer. 

sources: la Nouvelle République

Thérouanne, Pas-de-Calais, 1100 habitants, 18 réservistes

Le centre de première intervention (CPI) de Thérouanne (1100 habitants) n’avait ni antenne, ni permanence de pompiers : les quatorze pompiers volontaires, qui travaillaient tous, n’étaient pas en nombre suffisant. Pour assurer les urgences, quatre à cinq personnes pouvaient être mobilisées à toute heure du jour et de la nuit, dont un chauffeur avec permis poids lourd. En outre, le coût du centre devenait exorbitant pour la commune qui devait sans cesse changer les équipements et payer les formations des pompiers volontaires.





Le 1er janvier 2006, le conseil municipal a voté la dissolution du CPI et l’a remplacé par la réserve communale de sécurité civile. Les pompiers qui le souhaitaient (la moitié) ont rejoint le centre de secours d’Aire-sur-la-Lys, situé à une dizaine de kilomètres de la commune. Les autres ont été intégrés à la réserve 
communale, rejoints par des jeunes (artisans, infirmières …), formant une équipe de dix-huit personnes. 
Tous sont bénévoles, l’encadrement est assuré par deux anciens pompiers volontaires. Le camion-incendie du centre de première intervention a été revendu, le reste du matériel a été transféré à la réserve (motos pompes, tuyaux, matériel pour les nids de guêpes…) La commune a acheté des vestes et des parkas, des casques de chantier, une cage pour capturer les animaux errants. 
La formation des réservistes est assurée avec l’aide du centre de secours d’Aire-sur-la-Lys et de la gendarmerie. La réserve communale intervient en complémentarité des autres services de secours et dans le cadre du plan communal de sauvegarde. Elle informe la population des risques (inondations et  transport de matières dangereuses par exemple). Elle actionne les motos pompes dans les caves inondées, nettoie la chaussée après un sinistre, se charge des nids de guêpes et des essaims d’abeilles, dégage les chemins communaux enneigés ou entravés par des chutes d’arbres, participe à la recherche de personnes disparues…  La réserve communale peut aider à l’accueil en cas d’événement majeur sur l’autoroute située à trois kilomètres du village. Son coût de fonctionnement est d’environ  5 000 euros par an.

sources: Mairie-conseils

25 janv. 2012

Tempête virtuelle à Port d'Envaux (17)

Samedi 21 janvier, 14 heures à Port-d'Envaux. Comme annoncé par les dernières prévisions météorologiques, une tempête de forte intensité va s'abattre sur la commune dans quelques heures. Les services de la préfecture ont déclenché l'alerte rouge et ont appelé le maire, Sylvain Barreaud, pour lui signaler l'arrivée imminente, a priori dans les six heures qui suivent, du cataclysme.



La cellule de crise du village est activée, et rapidement, le plan communal de sauvegarde est mis en place. Les 22 membres de la réserve civile sont contactés et chacun d'entre eux, après avoir revêtu son gilet jaune fluo floqué « réserve civile » est allé prévenir la population, dans son périmètre d'action. En une heure trente environ, l'ensemble de la population du village est avisé du danger imminent et peut prendre ses dispositions pour l'anticiper.
Au rapport
Samedi 21 janvier, 16 heures, dans la salle de réunion de la mairie. Tous les protagonistes de la réserve civile sont rassemblés pour le retour d'expérience de cette simulation, puisque c'en est bien une. Il s'agissait de tester le plan communal de sauvegarde présenté à la préfecture, afin de faire le point sur les observations, les commentaires de chacun.
Mis à part quelques rares réfractaires qui n'ont pas souhaité ouvrir leur porte aux bénévoles venus leur présenter cette action de simulation, les Port-d'Envalois étaient dans l'ensemble très satisfaits de cette initiative. Les volontaires ont également pu faire le point sur les habitations dépourvues de sonnettes, et donc plus difficiles à contacter, sur celles abritant des personnes handicapées pouvant nécessiter des aides spécifiques.
La séance de débriefing de cette simulation a permis de relever les manques ou points à améliorer pour l'avenir. Ainsi l'un des bénévoles s'est-il enquis de savoir comment prévenir les endroits publics susceptibles de recevoir du public, telle la salle polyvalente, la salle des fêtes, la Caverne. Il est également apparu que le nombre de volontaires devait être étoffé afin de pallier les absences des uns ou des autres.

Sources: Sud Ouest

5 nov. 2011

Le label Orange pour Gonfreville l’Orcher (76)

Mis à part le risque avalanche, la Ville de Gonfreville l’Orcher est sujette à presque tout les risques majeurs qu’ils soient naturels (inondations, chutes de blocs des falaises, cavités souterraines…) ou technologiques. Plutôt que de se mettre la tête dans le sable, la municipalité a préféré travailler sur l’information et la sensibilisation des populations. Loin d’être un sujet tabou, la question de la gestion des risques potentiels est donc depuis des années prise en compte avec lucidité et compétence.


Un service municipal spécifique a été créé en 2003 pour harmoniser les actions internes et externes. Sous l’impulsion de Jean-Paul Lecoq, député-maire, le service Prévention communale pour les Risques majeurs a piloté diverses formations en direction des élus, des services, des habitants. Des exercices grandeur nature ont été organisés dans les écoles, en mairie et même sur toute la ville en lien avec des partenaires institutionnels. Un Plan communal de sauvegarde a été mis en place. Une Réserve communale de sécurité civile a été créée avec une trentaine d’habitants volontaires prêts à intervenir en cas de besoin. Les jeunes n’ont pas été oubliés. Des stages de formation Préparation communale à la protection civile (PCPC) ont été organisés pour les 16-18 ans. En lien avec la CODAH et l’ORMES, un Plan familial de mise en sûreté est en cours d’élaboration.
La municipalité réserve un budget conséquent à la sensibilisation et à l’information de la population. Un service d’alerte téléphonique est capable de prévenir en temps réel tous les foyers en cas de problème. Un système baptisé Alertbox, rendu possible grâce à l’arrivée du Très haut débit dans la commune, est en train d’être finalisé. En temps réel, il permet d’alerter les personnes connectées tout en recensant les habitants concernés. Un outil d’aide à la décision novateur imaginée par la municipalité.
Pour saluer cette volonté politique, le Haut comité français de défense civile a remis, le 23 mai, au Sénat, le label Pavillon orange (niveau trois étoiles) à la Ville de Gonfreville l’Orcher. Pour la troisième année consécutive, la commune reçoit cette distinction dans le cadre de la Journée de prévention des risques majeurs et de sauvegarde des populations. 

Biganos (33) Pavillon Orange et Réserve Communale

La commune de Biganos a mis en place, en 2010, un Plan communal de sauvegarde de la commune et constitué une réserve communale de sécurité civile. Cette réserve a vocation à agir dans le seul champ des compétences communales, en s'appuyant sur les solidarités locales. Grâce à cela, Biganos s'est vu décerner le Pavillon orange 3 étoiles. Seulement 15 villes en France ont obtenu ce label.

 L'hôtel de ville.  photo j.- r. V.

La mission de la réserve communale de sécurité civile est d'aider le maire, en matière d'information et de préparation de la population face aux risques, de soutien et d'assistance aux populations en cas de sinistres, d'appui logistique et de rétablissement des activités.
Devenir bénévole à la réserve
Tout habitant de la commune de Biganos, âgé d'au moins 18 ans, peut être intégré, sur la base du bénévolat, à la réserve communale. Il y est admis par décision du maire. Cet engagement est formalisé par la signature conjointe d'un acte d'engagement à la réserve. Isabelle Dubos, adjointe au maire, est chargée, sous l'autorité du maire, d'organiser et de diriger l'action de la réserve.
Elle a délégation afin de signer avec chacun des réservistes l'acte d'engagement à la réserve. Le réserviste s'engage, sauf cas de force majeure, et sous réserve de l'accord de son employeur, à répondre à toute mobilisation par le maire ou son délégué.
La durée de cet engagement est fixée à un an (ou plus dans la limite de cinq ans). II est renouvelable par tacite reconduction. L'engagement peut être interrompu à tout moment, soit par démission, soit par décision du maire.

Toute personne voulant faire partie de cette réserve doit prendre contact à la mairie au             05 56 03 94 64       ou par courrier électronique : kpetitier@villedebiganos.fr

Sources: Sud Ouest

4 nov. 2011

Saulxures lès Nancy (54)


Après la remise des actes d’engagement et afin de compléter l’équipement des bénévoles de la Réserve Communale de Sécurité Civile de Saulxures-lès-Nancy, Michel CANDAT, le Maire  leur a remis à chacun des chasubles ainsi qu’une paire de gants. Monsieur le Maire a tenu à remercier individuellement chaque volontaire pour leur engagement personnel au sein de la commune.




Cette réserve communale est maintenant prête à prendre part à des actions de soutien et d’assistance à la population en cas de risques majeurs sur la commune, et participera très prochainement à une simulation de déclenchement d’une cellule de crise.
Il est encore possible d’intégrer l’équipe des réservistes en s’adressant à Mme Annick QUERCIA au 03.83.29.18.29.
La Réserve Communale de Sécurité Civile de Saulxures-lès-Nancy a assisté au mois de mars en tant que spectateur à une démonstration grandeur nature sur une intervention des services de secours.
Après l’intervention au mois de janvier du Commandant Stéphane IMBERT sur le rôle de la réserve communale de sécurité civile, Madame Claudine SIMON, conseillère municipale à Pulnoy est venue parler du vécu et de l’expérience de la réserve pulnéenne.
De nombreuses explications ont été données aux participants sur les méthodes d’intervention, sur les exercices déjà effectués à Pulnoy comme la manipulation d’un extincteur entre autre.
Des tests et des exercices ponctuels seront organisés afin de maintenir le rythme des échanges de l’équipe de volontaires.
Le mercredi 11 mai 2011 à 18 h 45, Michel CANDAT le Maire a déclenché une alerte, afin de rassembler les membres de la R.C.S.C. à la salle du Conseil Municipal.
26 personnes sur les 32 membres que comprend cette réserve ont répondu présents dans les 20 minutes, puis un exercice de transmission et de communication a suivi, celui était dirigé par Gilles VALTIER, référent du secteur N°2 sur l’art et la manière d’utiliser un Talkie-Walkie. Encore un bon point pour la Réserve Communale de Sécurité Civile.